Causes de la procrastination
Partie 2 – Les racines invisibles de la procrastination
La procrastination n’est pas un simple manque d’organisation ou de discipline. Elle est souvent le symptôme d’un déséquilibre plus profond, d’un conflit intérieur entre ce que nous voulons faire… et ce que nous nous sentons capables de faire à un instant donné.
Derrière chaque tâche repoussée, il y a une émotion non reconnue : la peur de l’échec, la peur du jugement, ou encore celle de ne pas être « assez ». Parfois, c’est aussi la peur du succès, celle qui nous fait craindre les changements qu’un accomplissement pourrait entraîner dans nos vies.
Notre esprit cherche alors à nous protéger en nous éloignant de ce qui provoque ces tensions. Procrastiner devient une stratégie d’évitement : un moyen inconscient de fuir la pression, l’incertitude ou la surcharge mentale. Ce mécanisme, bien que contre-productif à long terme, répond souvent à un besoin de sécurité ou de repos que nous ne savons pas exprimer autrement.
Certaines personnes procrastinent par perfectionnisme : elles attendent le moment parfait, l’énergie parfaite, ou l’inspiration parfaite pour agir. D’autres le font par manque de clarté : quand les objectifs sont flous ou trop ambitieux, le cerveau se met naturellement en pause, incapable de hiérarchiser ou de se mobiliser.
Prendre conscience de ces racines invisibles, c’est déjà amorcer un changement. Ce n’est pas une question de volonté, mais de reconnexion à soi. En observant sans jugement nos émotions, nos pensées et nos besoins, nous pouvons commencer à comprendre ce que notre procrastination essaie de nous dire
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