Dossier : Liens Alimentation – Poids – Maladies

Liens alimentations poids maladie 

SOMMAIRE DÉTAILLE

I/ Importance de l’équilibre en bactéries de notre flore intestinale = MICROBIOTE

lien intestins cerveau

Comme on peut le constater les liens se font par le nerf vague et la circulation sanguine (qui transportent les infos de notre microbiote).

Il apparaît que le lien du côté microbiote dépend notamment de l’équilibre entre les deux grandes familles principales de bactéries:

A/ FIRMICUTES et BACTEROIDETES 

C’est un critère essentiel de détermination de l’état de santé et du risque de maladie. Une modification de ce rapport peut entraîner un changement dans l’expression de nos gênes…

Par conséquent, il est possible par la recolonisation de bactéries bénéfiques  de restaurer l’équilibre entre ces familles essentielles à notre bonne santé !

Il faut bien comprendre qu’un déséquilibre de notre microbiote à de graves incidences sur notre santé car il :

  • Participe à la digestion et absorption des nutriments (glucides, lipides, protéines, minéraux, vitamines)
  • Aide à la protection contre les envahisseurs (mauvaises bactéries, virus néfastes, parasites nuisibles…)
  • Permet la détoxication
  • Aide à notre réponse immunitaire
  • Crée la production et libération des enzymes pour le bon fonctionnement de notre cerveau (vitamines, neurotransmetteurs)
  • Aide à gérer le stress en fabriquant la sérotonine (90% est créé par les cellules de l’intestin) et donc lutte contre l’insomnie et la dépression
  • Contrôle les inflammations de l’organisme (qui engendre maladies, affections métaboliques, pathologies auto-immunes)

B/ Qu’est ce qui influence le rapport FIRMICUTE/BACTEROIDETES ?
Une étude en 2013 a démontré que le mode de naissance joue un rôle prépondérant sur le microbiote de l’individu et donc ensuite sur son immunité (asthme, allergie, cancer)

  • Le mode de naissance est déjà un facteur majeur : une césarienne favorise le staphylocoque (environnement) alors que les voies naturelles permettent la transmission lors du passage des bonnes bactéries de la mère (lactillobacillus)
  • L’allaitement est aussi essentiel. En effet, l’individu peut encore recevoir les bactéries de la mère (lactobacillus)
  • Les antibiotiques reçus lors de la naissance pour raisons X ou Y, déséquilibre aussi le microbiote du bébé mais aussi toute notre vie.

Ainsi, il a été prouvé que les naissances par césarienne entraînaient :
5 fois plus d’allergie
3 fois de TDAH
2 fois d’autisme
80% de plus maladie cœliaque
50% de plus d’obésité
70% de plus de diabète

Il est possible néanmoins de rétablir la flore intestinale du bébé par une bonne alimentation (éviter les antibiotiques, le gluten le sucre, le chlore), un environnement sain, (éviter produit chimique, pas de stress). Nous le verrons plus en détails plus loin.

C/ Microbiote dans le monde

Certaines études récentes montrent que notre ADN est relativement stable au cours de l’évolution de l’humanité. Mais celui-ci a subi le changement dramatique de notre mode de vie occidental. Notre alimentation pauvre en fibres végétales perturbe nos bactéries qui ont besoin de cette énergie naturelle.

On a comparé le microbiote d’un occidental et d’un africain, et il est clairement ressorti que les occidentaux ont un taux élevé de FIRMICUTES alors que les africains possédaient plus de BACTEROIDETES.

Or comme nous l’avons vu précédemment, les conséquences d’un microbiote déséquilibré sont :

Des réactions inflammatoires de notre intestin à un signal de danger qui se présente soit par un virus soit par une bactérie ou tout autre agent pathogène et qui persiste au fur et à mesure des agressions extérieures au lieu de revenir à la normale ( ex : maladie de Crohn ou spondylarthrite sont toutes deux des maladies auto inflammatoires où les gènes de régulation ont muté et entraînent une hyper-inflammation ).

Une mauvaise assimilation des nutriments et donc des carences en vitamines, en transformation des aliments, en fabrication de l’iode pour notre thyroïde, etc… on rentre dans un cercle vicieux. C’est un dérèglement de notre métabolisme à long terme obligatoire.

Les FIRMICUTES aiment les graisses car elles sont dotées d’enzymes capables de digérer des glucides complexes.
Or les études montrent que les personnes obèses, ont un taux élevé de FIRMICUTES par rapport aux personnes maigres. Un taux élevé de firmicutes peut déclencher des risques d’obésité, de diabète, de maladie cardio-vasculaire, etc…

D/ Comment sont fabriquées les graisses que consomment les firmicutes ?

Par excès de certains lipides (acides gras)

Par excès de certains glucides (sucre ou alcool) Nous reviendrons plus tard sur le lien entre glucides, gluten, graisses et intestins.

E/ Comment sortir de ces conséquences en cascade, véritable cercle vicieux ?

1/L’apport de compléments alimentaires en cas de carences, en probiotique (pour repeupler en bonnes bactéries notre intestin) va nous permettre de compenser ce dérèglement.

2/ Le suivi ensuite d’une bonne hygiène alimentaire pour stabiliser notre microbiote devient nécessaire.

3/ une activité physique régulière

4/ Pour les cas les plus extrêmes : transplantation de microbiote fécal (TMF) ou lavement à base de probiotique 2 à 3f/s

Malgré des études sorties sont sorties depuis maintenant 5 à 10 ans, on ne fait pas de la prévention ? Examens de l’intestin, sur nos bactéries et le développement des probiotiques ?

Problème des gastro-entérologues mal informés, pas formés…

Problème des lobbies pharmaceutiques et industriels

II/ Installation de l’inflammation

A/ Les marqueurs d’une inflammation de l’organisme

Un dénominateur commun
est retrouvé dans toutes les études sur les maladies intestinales ou cérébrales : l’INFLAMMATION !

Les marqueurs :

Taux élevé des cytokines dont

  • La protéine C réactive CRP
  • L’interleukine 6 cytokine de la phase aigüe de l’inflammation
  • TNF alpha élevé dans certaines maladies comme psoriasis, arthrite rhumatoïde, cardio-vasculaire, Crohn, asthme…

Certains laboratoires pharmaceutiques dépensent des fortunes pour des médicaments pour faire baisser le taux TNF…

Chez certaines personnes, des gènes, ou plutôt des terrains (diabète) peuvent augmenter l’inflammation et ainsi déclencher une maladie inflammatoire

B/ Pourquoi l’inflammation se déclenche ?

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III/ Les divers facteurs responsables de l’inflammation

1. La glycation :

Le sucre apporté par les glucides et le gluten vont à la fois fatiguer plusieurs organes (pancréas, foie, intestins) et aussi déclencher plusieurs réactions en chaîne inflammatoires : la glycation  va avoir un effet toxique dans toutes les cellules de notre corps mais plus particulièrement sur celles du cerveau. Les intestin deviennent poreux par le gluten, les antibiotiques, certains médicaments et vont laisser passer des AGE et autres agents pathogènes qui feront des dégâts considérables. Un vieillissement prématuré de notre organisme s’enchaîne car il ne pourra pas lutter efficacement sur l’inflammation. Car l’inflammation sera chronique au début puis s’installera pour crée des maladies auto-immunes et sera entretenue par tous certains aliments (sucre, gluten, produits laitiers), antibiotiques, Etc…
La glycation est une réaction où le sucre se fixe aux protéines et aux graisses pour donner des molécules déformées (AGE) qui ne fonctionnent pas correctement et ne sont pas reconnues normales par l’organisme, déclenchant alors une réaction immunitaire = inflammation
L’association des molécules de sucre et des protéines cérébrales forment des molécules létales qui contribue à la dégénérescence du cerveau et altère son fonctionnement.
Par conséquent, une glycémie correcte va devenir essentielle car une augmentation du sucre dans le sang crée et alimente l’inflammation dans la circulation sanguine en entraînant la réaction de la glycation.

Des études ont montré que les diabétiques ont un microbiote perturbé et un taux d AGE élevé.Ils sont aussi souvent intolérants au gluten car le terrain est favorable.

2. Notre intestin devient de plus en plus poreux

De l’œsophage à l’anus, notre tube digestif est recouvert d’une simple couche de cellules épithéliale. Cette couche cellulaire constitue une interface essentielle entre nous et notre environnement.
Cette couche permet de nous protéger des divers pathogènes.

A/ 3 principales fonctions des intestins :

1/ Obtention des nutriments à partir de l’alimentation

2/ Bloquer l’entrée dans la circulation sanguine des particules, substances chimiques, bactéries, virus nuisibles et autres organismes dangereux pour la santé

3/ Contient des molécules « immunoglobulines » qui se fixent aux bactéries et aux protéines étrangères pour les empêcher de s’accrocher à la paroi intestinale. Ces immunoglobulines sont des anticorps qui permettent en gros d’expulser vers l’extérieur les organismes pathogènes (nocifs).

L’organisme utilise 2 voies pour absorber les nutriments de l’intestin.

  • La voie transcellulaire (passent à travers les cellules épithéliales de l’intestin)
  • La voie paracellulaire (passent entre ces mêmes cellules. La connexion entre ces cellules s’appelle jonction serrée. Cette jonction fait un tri selon une régulation spécifique et complexe.)

Or, dans le problème de l’intestin poreux ou perméable, la qualité de ces jonctions est remise en cause. Ces jonctions ne parviennent plus à faire leur travail de régulation dans les nutriments d’une part.Certains nutriments essentiels seront mal absorbés ( zinc, tryptophane, vitamine B) et autres pathogènes.Et d’autre part, ces jonctions laissent passer des agents pathogènes qui déclenchent une réaction immunitaire de l’organisme : une inflammation . Ils passent la barrière hémato encéphalique et déclenchent une inflammation du cerveau. L’inflammation se généralise

B/ Dégradation des intestins et conséquences 

1/ Comment savoir que l’intestin est poreux ?

Il suffit de mesurer par une prise de sang le taux de LPS (molécule présente dans l’intestin mais qui ne doit pas être dans la circulation sanguine). Il mesure l’inflammation dans le corps mais aussi donne une indication sur la porosité de l’intestin. Plus le taux est élevé, plus l’intestin est poreux et plus l’inflammation est présente et donc les risques sur tout le corps.

2/ Incidences d’un intestin poreux

  • Carences en vitamines et conséquences :
    A : Risques de cécité et infections. Permet aux yeux de s’adapter dans le noir, contribue au développement des os et au bon fonctionnement du système immunitaire.
    D : Risques de faiblesse musculaire, hypertension, maladies cardiovasculaires, maladies chroniques, schizophrénie, Alzheimer, Parkinson, dépression, TAH, maladie auto-immune. Intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore.
    E : Risques : vieillissement prématuré, pancréatite chronique, maladie cœliaque, fibrose kystique. C’est un anti-oxydant, contribue à la neutralisation des radicaux libres (ROR). Empêche aussi l’oxydation des LDL.
    K : empêchent la formation des caillots. Protège le cerveau (AVC), et les yeux (DMLA)
  • Un taux élevé de LPS

réduit la production de BNDF. Cette molécule et son incidence ont été découverte ces dernières années pendant les recherches sur la maladie de Charcot (SLA : sclérose latérale atrophique)

Le taux de LPS est très élevé chez les patients de cette maladie, les chercheurs ont conclu que le responsable de cette maladie ne se trouvait pas dans le cerveau ou moelle épinière mais plutôt dans les intestins. Cela a été confirmé par le Dr Christopher Forsyth lors des recherches sur Parkinson
Le taux de LPS augmente avec le fructose, le sirop de mais, le sucre en général…

Des liens ont été fait avec les troubles suivants :

  • Eczéma
  • Maladie cœliaque
  • Crohn
  • VIH
  • Autisme
  • Alzheimer
  • Parkinson
  • Etc…

3/ Comment devient poreux l’intestin ?

Lorsque la diversité bactérienne diminue, l’intestin est de moins en moins bien protégé, un état de porosité s’installe et le terrain devient favorable aux maladies chroniques inflammatoires.
La perméabilité de l’intestin dépend de nombreux facteurs.

Julien Venesson, dans Gluten comment le blé moderne nous intoxique avance qu’elle est notamment régulée par une protéine, la zonuline, qu’on peut considérer comme une hormone et dont la découverte date du début des années 1990. La zonuline est fabriquée par la muqueuse intestinale. D’une manière générale, cette hormone, de même que les jonctions serrées, sont la cible privilégiée des toxines produites par des bactéries pathogènes comme par exemple lors de gastro-entérite. La zonuline régule les mouvements de l’eau (lors d’une gastro-entérite, l’eau est attirée au niveau de l’intestin, ce qui provoque une diarrhée). Elle régule également le passage des molécules extérieures et des globules blancs de l’intestin vers le sang et celui des bactéries ; la zonuline nous protège ainsi d’une colonisation bactérienne. Tout ceci montre que la perméabilité de l’intestin grêle est sous l’influence de la zonuline. À l’heure actuelle, on ne connaît pas encore tous les facteurs capables de perturber la zonuline et donc d’augmenter la perméabilité intestinale. Il est probable que certains produits chimiques environnementaux comme les perturbateurs endocriniens ou les pesticides jouent un rôle non négligeable, mais l’alimentation semble le point le plus important étant donné la quantité de molécules que nous ingérons chaque jour volontairement. Au niveau alimentaire, peu d’études ont été menées, mais elles ont abouti à la conclusion que l’aliment qui provoquait la plus forte production de zonuline est le blé moderne chez les personnes atteintes de maladie cœliaque comme chez les personnes saines, et ce, quelle que soit la sensibilité génétique.

Les aliments qui perturbent la zonuline

Les aliments qui perturbent la zonuline.
Bien que les recherches soient encore en cours, on peut citer aussi :

la caséine (80 % des protéines du lait et des produits laitiers sont de la caséine),
les pommes de terre,
les piments,
la tomate

les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, ibuprofène par exemple),
la chimiothérapie, la radiothérapie,
le déficit en zinc (qui touche plus de 79 % des Françaises)
le déficit en vitamine D (qui touche plus de 80 % des Français).


Pour le Dr Jean Seignalet qui ne parle pourtant pas de zonuline, ce sont aussi ces aliments ou molécules qui sont responsables de l’hyperméabilité intestinale.
Tout est lié

 

IV/ Des neurotransmetteurs déséquilibrés
Un déséquilibre des neurotransmetteurs perturbe l’organisme

a. La BNDF une protéine cérébrale protège les neurones existants, encourage les connexions synaptiques.

Si le taux de la BNDF est faible, des risques réels apparaissent de :

  • des problèmes d’apprentissage,
  • des troubles neurologiques,
  • alzheimer,
  • démence,
  • l’épilepsie,
  • anorexie nerveuse,
  • dépression,
  • schizophénie,
  • troubles obsessionnelles compulsives (TOC).

Le taux de BNDF peut s’élever en pratiquant une activité physique comme l’aérobie et une consommation de DHA (oméga 3)

Cette protéine dépend de l’équilibre des bactéries de l’intestin.Le GABA, acide aminé, produit par les bactéries intestinales (lactobacillus et bifidobacterium) qui joue le rôle de neurotransmetteurs du système nerveux central (cerveau). Il permet la gestion du stress, l’anxiété, qui eux-mêmes entrainent des troubles gastro-intestinaux à la base de l’inflammation.

b. Le GLUTAMATE, autre neurotransmetteur produit par les bactéries intestinales, permet la cognition, l’apprentissage, la mémoire.

Conséquences du déséquilibre de ces 2 neurotransmetteurs :

dépression
anxiété
difficultés neurologiques
alzheimer

c. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI) ou anti-dépresseurs ont été donné pour guérir une grande partie des maux ci-dessus car ils modifient artificiellement l’activité des neurotransmetteurs du cerveau, en augmentant le taux de Sérotonine (neurotransmetteur du cerveau qui permet la régulation de l’humeur, comportements alimentaires, sommeil, douleur, anxiété, contrôle moteur) Mais ces neurotransmetteurs sont naturellement produits par l’intestin. Par conséquent ce que l’on mange détermine notre humeur et nos troubles…

d. Le tryptophane précurseur de la sérotonine, est régulé par certaines bactéries intestinales (Bifidobacterium infantis) qui permet la synthèse de la mélatonine (hormone du sommeil), niacine (vit B3).

Les graisses saturées, farine blanche ou sucre épuisent le tryptophane.

Dans la fibromyalgie, le taux en tryptophane est faible. Pour ne pas en manquer, il faut des éléments nutritifs en B6, magnésium (noix de cajou, pois chiche, arachides, graines de citrouille, de tournesol, sésame, avocat, œufs, viandes maigres, oméga 3, saumon, maquereau, thon, chocolat noir, son, amandes, figues séchées, pistaches, algues, spiruline)

Le degré de perturbation cognitive est associé au degré d’inflammation du cerveau.
Les derniers résultats des recherches sur le lien entre microbiote et santé nous révèlent que les perturbations ne sont pas que liées au microbiote.

V/ Inflammation et vieillissement prématurée de nos cellules

Les mitochondries sont dans toutes les cellules à l’exception des globules rouges et produisent de l’énergie chimique sous forme de molécules d’ATP. Elles possèdent leur propre ADN. Ce sont les mitochondries qui produisent les radicaux libres (ROS) qui eux-mêmes participent à la régulation de l’apoptose (processus d’autodestruction des cellules), essentiel pour se débarrasser des cellules cancéreuses qui apparaissent spontanément tous les jours dans notre corps. 10 milliards de cellules déficientes sont éliminées pour faire place à des saines. L’apoptose des cellules du cerveau ne se limite pas qu’au cerveau et se produit tout le long de la vie. C’est le vieillissement normal du corps.

Mais si les mitochondries ne fonctionnent pas correctement, la destruction peut se faire sur cellules saines (Alzheimer, SLA, Parkinson). C’est le cas quand elles sont endommagées par une inflammation.

VI/ Les antibiotiques et leurs effets

Pour lutter contre les infections, on utilise actuellement très souvent des antibiotiques et ces derniers dégradent le microbiote et alimente le processus inflammatoire.

Au contraire, il a été prouvé qu’un traitement par probiotique pour réguler l’intestin permet de freiner l’inflammation.

VII/ Stress

1/ L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien ( axe HHS)

Il relie les systèmes nerveux central et endocrinien. Constitué des interactions entre l’hypothalamus et les glandes surrénales, il contrôle les réponses au stress. Quand son le taux de cortisol augmente, des effets négatifs se déclenchent sur les intestins car modifient les bactéries intestinales, la perméabilité des intestins, accélérant ainsi l’augmentation des substances inflammatoires (les cytokines) qui entraînent encore plus d’inflammation avec le cerveau et les conséquences sur le corps et le cerveau…la boucle est bouclée.

2/ Conséquences :

Troubles anxieux, dépression, phobie, panique

Les personnes les plus sensibles à ce stress sont bien entendues celles qui ont une prédisposition à une immunité déjà basse, l’obésité, l’hypertension, l’insomnie, les maladies cardiaques, TDAH, intolérance au gluten, hypersensibilité alimentaire (produit laitier, blé, produits transformés, ingrédients artificiels, colorants).

Mais comme on l’a vu, ces maladies sont elles-mêmes entretenues ou déclarées par un problème inflammatoire des intestins.

Par conséquent, là encore il faut suivre un programme alimentaire qui va réduire voire calmer l’inflammation du corps, pratiquer une activité sportive, pratiquer de la relaxation ou méditation.

Toutes ces actions vont casser le cercle vicieux et permettent de remettre en route l’organisme et les interactions.

VIII/ Alimentation et maladies

Il y a un siècle, on mourrait de vieillesse mais certainement pas de diabète, de cancer, de maladie cardiaque, de démence comme aujourd’hui. L’apparition de pathologie évolutive, de maladie chronique, dégénérative aux multiples complications et symptômes viennent s’ajouter les unes autre

La bonne santé de notre organisme (cerveau et reste du corps) dépend plus de notre alimentation que de nos gènes.
Certaines études ont démontré que nous pouvons modifier 70% de l’expression de nos bons gènes.
L’environnement, l’alimentation, le stress, le sommeil sont des composants qui agissent sur l’activation de certains gènes.

A/ Influences de nos habitudes de Vie sur nos gènes
Jusqu’aux années 90, on pensait que le nombre de neurones était défini une fois pour toute. Or, notre organisme produit en permanence des nouveaux circuits cérébraux, de nouvelles connexions avec de nombreux neurones crées. Les cellules de notre cerveau possèdent des capacités de renouvellement. En 1998, Peter Eriksson, neurologue, a affirmé que de nouveaux neurones dans le gyrus dente de l’hippocampe impliqués dans la mémorisation se forment à partir de cellules souches et se différentient en neurones. Cette extraordinaire découverte a donné naissance à une nouvelle science la neuroplasticité. Cette science du cerveau et de son fonctionnement (la neurogénèse), permettra d’expliquer que c’est une protéine la FNIC dans notre ADN qui contrôle la neurogénèse. Cette science a permis de de faire le lien aussi avec un taux faible du FNIC et Alzheimer, mais aussi de nombreuses autres maladies neurologiques : épilepsie, schizophrénie, TOC.

Ce qui influence le taux de FNIC ?

* Activité physique
* Restriction calorique 2000cal/j femme ; 2500cal/j homme pour ralentir le vieillissement (apoptose), bloque l’inflammation, favorise la synthèse de FNIC, augmente la production d’anti-oxydant, augmente les défenses immunitaires, active la sirtuine(molécule qui régule l’expression des gènes)
* Alimentation plutôt 10% glucides, 60% lipides, 30% protéines
* Apport de curcumine et DHA

 

B/ Cerveau – Lipides

Le cerveau a besoin de cholestérol pour bien fonctionner. Il est constitué à 70% de lipides.
Alors que le cerveau a besoin de bonnes graisses pour bien fonctionner. Le taux de cholestérol total devrait être à 2,4-2,5g/l alors qu’on nous assure que le taux doit rester en dessous de 2g/l !

Le professeur Marian Apfelbaum dans les années 90, mais aussi le Dr Perlmutter (neurologue de renommée mondiale) et bien d’autres ces 10 dernières années, tentent de faire changer les choses en démontrant que les patients avec un taux bas de cholestérol n’étaient pas plus épargnés au contraire !

1.Cholesterol nécessaire

Pendant très longtemps, on a fait la guerre aux graisses alors que le glucose fait beaucoup plus de dégâts. Ce cholestérol permet la connexion entre neurones (connexions synaptiques) et est l’un des composants majeurs des membranes cellulaires notamment de la myéline (substance qui permet à isoler et à protéger les fibres nerveuses et qui permet ainsi la transmission rapide des informations). La myéline joue un rôle majeur dans les maladies comme la SLA, Alzheimer, Sclérose en plaques.

Le cholestérol agit comme un anti-oxydant, précurseur d’éléments tel que la vitamine D dont il ne peut pas se passer et permet la synthèse de certaines hormones (dérivés du stérol) parmi lesquelles les hormones sexuelles (testostérone, œstrogène).
Certaines vitamines A,D,K,E ont besoin de lipides pour être correctement assimilées par l’organisme.

Les cellules neuronales sont incapables de produire la quantité de cholestérol dont elles ont besoin donc elles comptent sur l’apport de LDL (permet la capture et le transport du cholestérol du foie jusqu’aux neurones). Un faible taux de cholestérol engendre des risques de démence et autres problèmes dégénératifs.
Seules la LDL oxydée du fait de la glycation peut engendrer des maladies coronariennes. La glycation qui déclenche la production de radicaux libres qui eux-mêmes endommagent les LDL.  (cercle vicieux)

2.La glycation : Qu’est-ce que c’est ?

est une réaction naturelle qui a lieu lors d’une hyperglycémie. Les molécules de sucre se fixent sur les protéines et certaines graisses, modifient la structure de tissus et des cellules du corps (dont celles du cerveau). Cette liaison forme de nouvelle structure qui contribue à l’altération du cerveau mais aussi à l’inflammation du corps. On appelle ces nouvelles liaisons des produits glyqués. En 3 semaines, ils deviennent des AGE, qui accélèrent le vieillissement et la dysfonction de tous les organes.

 3/ La cholestérolémie maladie des lipides ou des glucides ?

Quand vous faites une prise de sang, le taux de cholestérol correspond à 75-80% de la quantité fabriqué par le foie et non pas celui apporté par l’alimentation (15%)

Au contraire, si vous lui en apportez par l’alimentation, le foie n’aura pas en fabriquer car l’organisme se sert d’abord dans l’alimentation avant d’aller chercher dans le stock (on l’a vu avec les glucides).

Quand vous avez un apport alimentaire pauvre en cholestérol (les bonnes graisses), le foie se met à produire une enzyme hydroxyméthyl glutaryl CoA réductase (HMG-CoA réductase) afin de combler ce déficit et de produire du cholestérol en utilisant les glucides fournis par les aliments pour alimenter en cholestérol le cerveau pour son bon fonctionnement.

Or, vu que les statines sont utilisées pour faire baisser le taux de cholestérol, et interviennent sur cette enzyme qui tire des glucides le cholestérol. Le foie s’emballe pour fabriquer encore plus de cette enzyme pour fabriquer du cholestérol quand l’apport n’est pas suffisant par l’alimentation. Un cercle vicieux s’installe c’est l’hypercholesrérolémie (élévation pathologique de la cholestérolémie) Mais le cerveau est donc privé de lipides… Cocktail MOLOTOV

Il s’agit donc d’un problème de sucre et non pas de graisse.

Taux de cholestérol normal aujourd’hui : 1,80g/l

                                                     Il y a 30 ans : 2,40g/l Le nombre de personnes traitées par les statines a augmenté du fait de la baisse du taux souhaité aujourd’hui…

Or, les études ont montré que les personnes traitées aux statines avaient plus de risques de démence, et d’atrophie cérébrale.
Le taux de cholestérol est un facteur mineur dans le développement des maladies coronarienne ou cardiaque. Par contre, un manque d’exercice, le tabac, l’alcool, les glucides et le surpoids sont des facteurs aggravants.

Sans compter, l’incidence d’un taux de cholestérol anormalement bas sur la sexualité. La testostérone chez l’homme et la femme déclenche le désir sexuel. Or, cette hormone est dérivée du cholestérol.
Les personnes traitées par statines ont très souvent des troubles sexuels.

4. Bonnes et mauvaises graisses ?

Les mauvaises graisses :
acide gras trans (margarine, alimentations transformées),
acides gras polyinsaturés oméga 6 favorise l’inflammation si en trop grand nombre.

Les bonnes graisses :
Graisses mono insaturées (avocat, olives, noix, fruits à écales)
acides gras polyinsaturés (oméga 3, saumon, poisson gras, huile de graine de lin)
Graisses saturées naturelles (viandes, jaunes d’œufs, fromage, beurre)

Quand les oméga 3 = oméga 6, l’organisme est ok. Mais actuellement notre alimentation nous amène des oméga 6, 20 fois plus ce qui crée l’inflammation et l’obésité.

5. Les corps cétoniques

Quand on consomme des bonnes graisses, elles sont dégradées et produisent des substances appelées les corps cétoniques dont la beto-hydroxybutyrate, très important pour le cerveau.
Le foie est l’une des principales sources de substances cétoniques. Mais le cerveau en produit aussi grâce à des cellules appelées astrocytes. Les corps cétoniques protègent le système nerveux central (le cerveau). Ils arrivent que ces corps cétoniques deviennent toxiques dans le cas du diabète car plus assez d’insuline pour faire pénétrer le glucose dans les cellules. Du coup, pour trouver l’énergie, le corps va se tourner vers les graisses qui produisent des corps cétoniques. Mais lorsqu’elles sont synthétisées en trop grande quantité, s’accumulent dans le sang. Parallèlement, le taux de bicarbonate chute et le PH aussi. C’est l’acidose. Le patient se déshydrate rapidement et touche particulièrement le diabète de type 1.

On sait aujourd’hui que le sucre se stocke en graisse et que le gras hormonodépendant crée augmente les risques de cancer.

6. Les statines On Utilise des statines pour baisser le cholestérol (Tahor, Crestor, ou Zocor) et les inflammations.

On prescrit ainsi des statines à tout va alors que celles -ci dégénèrent les neurones en ;

  •  Empêchant la formation de la vitamine D (un taux insuffisant entraine : rachitisme, diabète, dépression, troubles cardio-vasculaire, démence),
  • Empêchant de produire aussi la coenzyme CoQ10 (qui convertit en énergie les aliments et protège des radicaux libres ROR). Son taux est insuffisant dans les maladies comme Parkinson, insuffisance cardiaque, fibromyalgie

C/ Cerveau – Glucides
1. Comment savoir où nous en sommes ?

Des tests peuvent être faits.

  • La glycémie à jeun (pour savoir si pré-diabète ou diabète) :

doit être entre 0,65g/l -1g/l

>1g/l, risques de devenir insulino résistant et développement du diabète

  • L’hémoglobine glyquée (HbA1c) Cette analyse à la différence de la glycémie à jeun vise à juger l’équilibre au cours des trois derniers mois précédant le dosage. Le pourcentage d’HbA1c permet de mesurer les dommages causés par le glucose (sucre) aux protéines du cerveau. C’est un marqueur essentiel de l’atrophie du cerveau.

Son taux doit être entre 4 -6%

  • Le fructosamine permet de mesurer le taux de sucre dans le sang et de juger l’équilibre moyen sur 2- 3 semaines

200 à 290 micromoles/L

  • L’insuline à jeun (insulinémie) permet de voir le disfonctionnement du pancréas et donc de prévenir du diabète. Le taux d’insuline grimpe ( 30 mn après l’ingestion de glucose) avant le taux de glucose chez le diabétique car il travaille plus qu’il ne le devrait.

A jeun : <25mlU/L et après 30 mn, entre 30-230mlU/L

  • L’homocystéine : le contrôle de cet acide aminé, donne une indication sur les risques de nombreuses pathologies (arthrosclérose, maladies vasculaires, accident vasculaire cérébrale, démence

Le taux normal : 5-14µmol/l. Si >14µmo/l, risques de carence en acide folique, vitamine B6, B12, insuffisance rénale sévère et hypothyroïdie.

  • Vitamine D : hormone pour la bonne santé du cerveau.

30-45mg/ml. Si <30mg/ml, supplémentation car risque de maladie osseuse, insuffisance rénale, hépatique, impossibilité d’absorption du calcium par l’intestin grêle, prévient l’ostéoporose, améliore la force musculaire, et renforce le système immunitaire.

  • La proteine C réactive (CRP) est un marqueur d’une réaction inflammatoire

Taux normal : <6mg/L. > 6Mg/L, infection bactérienne ou inflammation

  • L’IgA (Anti-Transglutaminase), marqueur d’une intolérance au gluten et test pour la maladie cœliaque.

Taux normal : IgA1 : 11µ/ml. > 17µ/ml. Risques de maladie cœliaque (inflammation de l’intestin grêle qui nuit à l’absorption de nutriments essentiels). Biopsie pour confirmation.

 


2. Glycémie : son fonctionnement

Le corps doit rester à 1g/ de glucose dans le sang sinon le pancréas déclenche de l’insuline (hormone dont le rôle est de transporter le sucre (glucose) dans le système sanguin jusqu’aux muscles, aux cellules graisseuses et hépatiques (stocke sous forme de glycogène), qui servent de carburant au corps mais aussi en graisse quand plus de place (kilos).

Mais si le pancréas fonctionne trop souvent et fabrique sans cesse de l’insuline pour maintenir ce taux de glycémie dans le sang, il fini par envoyer trop d’insuline dans le corps. Or, le corps a un certain nombre de capteur d’insuline et au bout d’un certain temps, ces capteurs vont diminuer. Ils se désensibilisent et ne répondent plus. C’est le phénomène d’insulino-résistant et comme ces capteurs ne répondent plus et n’utilisent plus le glucose qui ne diminue plus. Le pancréas s’emballe et produit encore plus d’insuline pour que le sucre pénètre les cellules, le diabète s’installe. Trop de glucose engendre trop d’insuline qui va transformer ce glucose en graisse et donc en kilos mais surtout aussi va altérer les mitochondries qui contrôlent l’inflammation du corps entre autres.

C’est pour cette raison que pour contrôler le diabète, des anti-inflammatoires ont été utilisés mais au long cours des complications de la paroi gastro-intestinales posent les limites de cette voie de traitement. L’aspirine améliore la glycémie à jeun mais a d’autres conséquences.

Et cela explique aussi que plus vous avez des kilos en trop, plus vous avez de la graisse cachée (graisse viscérale : reins, pancréas, cœur, intestins). Ces adipocytes (cellules graisseuses) déclenchent des réactions inflammatoires car elles abritent des leucocytes aux propriétés inflammatoires mais aussi les cytokines. On a vu ensuite comment cette inflammation qui au fur et à mesure s’installe va créer une inflammation cérébrale et engendrer toutes les complications que l’on connait aujourd’hui. C’est un véritable cercle vicieux !!

Certaines études ont été faites pour montrer que plus votre ventre est gros, plus votre cerveau s’atrophie et votre vieillissement s’accélère … (rapport taille/hanche et taille de l’hippocampe ou encore IMC>30, les personnes avaient un vieillissement de + 16 ans par rapport à son âge, entre 25-30, + 8ans. )
De plus, une glycémie inhibe la sécrétion de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, adrénaline, noradrénaline, acide gamma aminobutyrique (GABA), la dopamine et fait chuter le taux du complexe de vitamines B indispensable à la synthèse des neurotransmetteurs.

Alzheimer est d’ailleurs appelé aussi diabète de type 3.


3. Les différents sucres (glucides) :

Le fructose : sucre monosaccharide

Le glucose : sucre monosaccharide

Le galactose : sucre monosaccharide

L’association de ces sucres dits glucides simples (monosaccharide) peuvent s’associer pour former des sucres complexes (disaccharide, pluri saccharide)

Le saccharose : moitié glucose, moitié fructose sucre disaccharide se retrouve dans le sucre du café

Lactose (glucose et galactose)
Maltose (2 molécules de glucose extrait de l’amidon de malt)
Le sucre inverti : constituant majeur du miel. C’est un mélange de sirop de fructose et de sirop de glucose
sirop de glucose : assemblage de glucose par hydrolyse de l’amidon
Isoglucose : sirop de glucose contient une portion de fructose
dextrose : forme sèche obtenu par hydrolyse du glucose
dextrine : substance gommeuse qui résulte de la transformation de l’amidon ou de la fécule par hydrolyse ou par chauffage à sec
maltodextrine : association de maltose et de dextrine
Sirop de maïs : 55% fructose, 42% glucose, 3% autres glucides pluri saccharide se retrouvent dans Sodas, jus de fruits, produits transformés 
Amidon : sucre complexe. Association de glucose
Glycogène (stocké dans le foie et dans les muscles)
Fibres sucres polysaccharides: classées en fibres solubles ou insolubles. On les retrouve dans les fruits et légumes, légumineuses, céréales complètes.
Extrait de stévia : depuis 2009 le stévia et ses extraits sont autorisés sous certaines conditions. Les premières études ont montré que les extraits de stévia sont utiles pour les personnes a hypertension artérielle. La prise de stévia comme édulcorant chez les diabétiques a augmenté la tolérance au glucose et abaisse le taux de glucose. Ce sont des résultats prometteurs.
Sirop de coco : édulcorant naturel produit à partir de la sève des fleurs de cocotiers. Index glycémique bas. 75% saccharose, glucose, fructose. Risque de résistance à l’insuline car IG bas.

Sirop d’agave : édulcorant produit à partir de plusieurs espèces d’agaves. (Fructose 56%, glucose 20%) Faible indice glycémique. En consommation élevé, risque de résistance à l’insuline et augmentation des triglycérides.
Sirop d’érable : édulcorant produit à partir de la sève d’érable. 68% saccharose, 0,4% glucose, 0,3% fructose. IG élevé
Sirop de riz : provient de la fermentation de riz brun. Se comporte comme un sucre lent. IG bas
Mélasse : sirop provient de la sève de la canne à sucre. 30% saccharose, 20% glucose, 50% fructose. IG identique au sucre blanc, plutôt élevé.
Sirop de Yacon : provient d’un tubercule péruvien. Fructose- oligosaccharide. IG bas.

Les glucides des légumes : Ils disposent des fibres et d’eau et donc grâce à ces fibres, le glucose pénètre plus lentement dans le sang. Néanmoins, si vous mangez des fruits à haute teneur de fructose (index glycémique élevé), vous aurez des effets négatifs. Idem, si vous pressez plusieurs fruits pour un jus, vous avez moins de fibres et le glucose pénètre dans le foie et la majeure partie est transformée en graisse pour être acheminée dans les cellules adipeuses (adipocytes). ET associer les fruits à des glucides, on oblige l’organisme à convertir le fructose en graisse et va apparaitre la résistance à l’insuline car l’insuline va être produit à haute dose et donc les capteurs vont se désensibilisés car trop sollicités.

Tous ces sucres ne sont pas métabolisés (digérés) et utilisés de la même façon et n’ont pas les mêmes effets sur l’organisme. Mais quels qu’ils soient ils sont dangereux pour le Foie et le Pancréas à long terme.

Pourquoi ?

Parce que c’est le Foie qui métabolise la composante fructose du sucre alors que le glucose contenu dans les glucides et féculents ce sont les cellules. Aussi quand vous consommez un sucre à base de fructose, le foie doit travailler beaucoup plus que lorsque vous absorbez le même nombre de calorie en glucose. Idem si vous ingérez le sucre sous forme liquide (jus de fruits, soda) et c’est différent que de manger une pomme (fructose). Le fructose a un index glycémique le plus faible et n’a donc pas un effet sur l’insuline immédiat mais sur le long terme. L’ingestion de sucre quel que soit sa forme, développe une résistance à l’insuline, l’hyperlipidémie et l’hypertension artérielle.

Cela explique les problèmes ceux qui consomment beaucoup de fruits à long terme.
 Les glucides qui font grimper brutalement et rapidement la glycémie, sont ceux qui sont responsables de la prise de poids (farines raffinées : pain, viennoiserie, biscuits, céréales, gâteaux), féculents, boissons sucrées mais les glucides qui font grimper doucement la glycémie développent quand même la résistance à l’insuline car vous faites quand même fonctionner votre pancréas et votre foie.

Plus vous ingérez de fructose, plus vous accélérez la vitesse de la glycation (processus de vieillissement) x10 !

Plus la glycémie est fluctuante, plus la production des produits avancés de glycation (AGE) serait forte. Or comme on l’a déjà vu, elle favorise l’inflammation et la production des radicaux libres (ROR). Des douzaines de maladies dégénératives sont dues à une inflammation de ces AGE.
Seul moyen de savoir où vous en êtes, mesurer votre taux d’insuline à jeun et votre taux HbA1c (cf la définition de ces taux précédemment).

D/ Le gluten

1. Qu’est-ce que c’est ?

Mot du latin colle, glu, gomme. C’est une fraction de protéine qui agit comme une substance adhésive. C’est elle qui donne l’élasticité et la viscosité indispensable à la fabrication du pain, des produits de boulangerie, biscuits salés, pâtisseries ou pâte à pizza.
Permet aussi à la pâte à lever quand le blé est associé aux levures.
Le gluten en occident, provient principalement du blé même si d’autres céréales en contiennent (kamut, boulgour, seigle, orge, épeautre).

Le gluten est l’un des additifs alimentaires le plus couramment utilisé : fromage à tartiner, margarines (texture), sauces et jus de viandes (consistance), produits hygiène notamment baume capillaire (volume), mascara.

Le gluten est composé de deux familles de protéines : de la gluténine 55-60% et des prolamines 40-45%. Le gluten n’existe pas en tant que tel dans le blé.
C’est l’association des deux protéines qui forme le gluten.

Le Dr Alessio de Harvard a mis en évidence le lien entre consommation de gluten (plus exactement la protéine gliadine présente dans le gluten pour le blé mais en réalité le problème des prolamines en général pour certaines céréales) et la perméabilité intestinale et l’inflammation répandue dans tout le corps. Sachant le lien entre intestin et cerveau, vous comprenez les conséquences à long terme.
Les prolamines diffèrent selon la céréale (blé, épeautre, kamut : gliadine, seigle : sécaline, orge : hordéine). Ces prolamines sont toxiques pour les personnes touchées par la maladie cœliaque. On retrouve des prolamines dans d’autres céréales comme l’avoine (Avénine), le maïs (Zéine), le sorgho (Cafirine), le riz (Orzénine) ou le millet (Panicine) mais ne semblent pas toxiques, au premier abord mais certains disent que ces prolamines peuvent perturber les jonctions serrées, surtout chez les malades cœliaques.

2. Gluten et dépendance

Depuis les années 70, nous savons que le gluten se dégrade dans l’estomac pour former un mélange de polypeptides capable de franchir la barrière hémato encéphalique et de se fixer ensuite sur les récepteurs cérébraux de la morphine, provoquant une sensation de plaisir. C’est le même récepteur où se lient les opioïdes qui induisent un effet anti-douleur, agréable et provoquent une dépendance.

3. Un terrain génétique ?
Il apparaît que les diabétiques sont plus sujet à l’intolérance au gluten. Les enfants nés de mère intolérante au gluten ont plus de risques de souffrir eux-mêmes d’intolérances. Comme on l’a vu cela s’explique par le terrain des diabétiques, leur dépendance au sucre, et l’inflammation entretenue.

Mais des études montrent aussi que les enfants nés de mère intolérantes, ont des risques de développer des troubles psychiques telle la schizophrénie.

4. Gluten et glycémie


De plus, le gluten provient des céréales et a une incidence sur la glycémie. Il est hyperglycémiant. Il entretient l’inflammation au même titre que le sucre.
Le Dr William David dans son livre « Pourquoi le blé nuit à votre santé » explique parfaitement le phénomène.

5. La maladie cœliaque

a/ Découverte de la maladie cœliaque
La maladie cœliaque est la réaction la plus forte au gluten et n’est pas nouvelle. Contrairement aux idées reçues, la maladie cœliaque remonte au 1er siècle av JC et a été découverte par le médecin Arétée de Cappadoce. Il parlait déjà de troubles neurologiques comme l’épilepsie, maux de tête, vertiges, diarrhée, problème d’estomac et d’intestins. Pendant longtemps, les médecins ont tâtonné et cherché l’aliment à incriminer. Ce n’est qu’en 1940 que le médecin néerlandais Willem Karel Dicke, établit le lien entre la farine de blé et cette maladie. Le pays est occupé par les nazis et avaient instauré un blocus. Le pain et le blé vinrent à manquer. Le docteur s’aperçut que le nombre d’enfants atteints de cette maladie avait chuté de 35% à 0% ! et lorsque l‘approvisionnement reprit le taux de mortalité revint à 35%.
Il a fallu encore quelques décennies et l’avènement de la biopsie dans les années 60, pour mieux comprendre cette maladie et faire le lien entre la maladie, l’inflammation déclenchée et les conséquences sur le cerveau. Par l’IRM des patients intolérants au gluten, on peut voir un développement de la substance blanche.

b/ Les protéines
Les gluténines
sont toxiques pour malades cœliaques mais à un moindre degré.

On peut être sensible au gluten mais ne pas être cœliaque. C’est pour ça que tous les tests ne se valent pas.

La maladie cœliaque est une affection chronique déclenchée par la manifestation la plus grave de l’intolérance au gluten et caractérisée par l’inflammation de la muqueuse de l’intestin grêle. Cette réaction détruit les tissus de l’intestin. L’intestin devient poreux et comme nous l’avons vu dans le lien entre le cerveau et les intestins, l’inflammation se propage au cerveau puisque les jonctions serrées ne peuvent plus faire correctement leur travail.

La réponse au gluten chroniquement puis systématique déclenche l’apparition de la maladie auto-immune. C’est lorsque les anticorps du système immunitaire de l’organisme entrent en contact avec un agent pathogène (protéine, antigène) à laquelle une personne st allergique, ou sensible, ici le gluten, que la réaction inflammatoire se met en place. Une multitude de composés chimiques appelés cytokines sont secrétées et attaquent le cerveau car ne font pas la différence entre certaines protéines (gliadine notamment du blé contenu dans le gluten) et autres contenues dans le cerveau.

On retrouve le taux de cytokines très élevé dans les personnes atteintes des maladies suivantes : Alzheimer, Parkinson, SLA (maladie de Charcot), Sclérose en plaques.

Il s’avère que certaines études montrent que les patients souffrent d’une intolérance au gluten.
Certaines personnes peuvent souffrir d’une intolérance au gluten sans avoir aucun symptômes gastriques !
La maladie cœliaque et l’intolérance au gluten sont deux pathologies distinctes qui n’affectent pas les mêmes organes.

L’intolérance au gluten peut se manifester autrement que par la maladie cœliaque, c’est à dire autrement que par le digestif mais aussi par le neuronal.

6. L’intolérance au gluten 

Elle touche plus particulièrement les personnes sensibles du fait de leur patrimoine génétique ( mère déjà intolérante, diabétique) et cibleront plus le système nerveux.

Conclusion sur le gluten

Et voilà, comme pour le sucre, le gluten est un composant menant à la dépendance. On comprend mieux maintenant pourquoi les industriels mettent du sucre et du gluten dans leur préparation de plus en plus…
Ajoutons à cela, le blé d’aujourd’hui a été génétiquement modifié pour ajouter 30% de gluten en plus ! Or, notre corps n’a pas muté suffisamment pour ingérer autant de gluten d’où le développement ces dernières années d’autant d’intolérances.
Finalement c’est le même principe que pour le sucre avec le diabète de type 2 qui se développe sur 15 ans environ comme pour le gluten avec l’intolérance.

Actuellement, 30% de la population souffriraient de cette maladie mais dans la mesure où elle n’est pas diagnostiquée et ceux qui sont sensibles sont encore moins détectés. Certains spécialistes estiment à 20 fois plus de personnes concernées par ce phénomène avec le gluten.
Et le dénominateur commun à ces 2 pathologies est l’inflammation donc une réaction immunitaire de l’organisme.

IX/ Comment conserver une bonne santé et un bon cerveau  

Alimentation idéale :
10% glucides sans gluten
60% bonnes graisses
30% protéines
sans gluten, consommation modérée de fruits

A/ Alimentation :

1/ Eliminer :

Tous les aliments à base de source de gluten (pain, pâte, nouilles, plats cuisinés, céréales, farine complète)
Tous les glucides transformés, aliments sucrés et féculents

Margarine, huile de cuisson
Attention à tous les produits sans gluten qui sont remplacés par des produits à index glycémique mais, amidon de riz, fécule de pomme de terre.

Attention aussi aux traces de gluten.

2/ Faites le plein :

a/ Les bonnes graisses :

huile d’olive, de noix de coco, sésame, graisse d’animaux élevé en plein air, beurre clarifié, beurre à partir de lait d’animaux élevé en plein air, lait d’amande, les avocats, beurre d’amandes, fruits à coque, à écale, fromage sauf les bleus, les graines de lin, tournesol, citrouille, sésame, chia.

b/ Retirer les produits laitiers de vache pour les intolérants à la protéine de lait. Souvent chez les intolérants au gluten, il n’y a plus l’enzyme pour digérer les produits laitiers animaliers. Peut être toléré les produits laitiers de brebis et de chèvre mais pas tous.

c/ Les herbes aromatiques et assaisonnements et les condiments sauf ceux contenant gluten et sucre (lire étiquettes)

d/ Les fruits et légumes à index glycémique bas : avocats, poivrons, concombres, tomates, aubergines, citrons ( cf tableau ou application à télécharger )

e/ Les protéines :

Œufs, poissons sauvages (saumon, cabillaud, mérou, hareng, truite, sardines), les  crustacés, les mollusques (crevettes, crabes, huitres, homards, palourdes, moules), viande animaux élevé en plein air, volaille et bétail en général, gibier et foie.

Aliments ci-dessous avec modération c’est-à-dire en petite quantité par jour ou mieux 2f/s

f/ Légumes :

Panais, carotte cuite
fromage à faisselle, yaourt, kefir
crème et lait de vache

g/ Les légumineuses :

Haricots, lentilles, pois

h/ Les plantes céréalières sans gluten :
Amarante, sarrasin, riz brun ou basmati, sauvage, millet, sorgho, quinoa, teff, avoine sans contamination de gluten

i/ Les édulcorants :

Stévia naturelle, sirop de coco, chocolat noir >74%

j/ Les fruits frais à index glycémique élevé :

 Melon, abricots, pruneaux, papaye, riche en sucre

k/ Le vin :

1 verre de rouge/j

B/ Les compléments alimentaires 
1. DHA : 1000mg/j.
Correspond à 90% de la teneur totale en acide gras omega 3 du cerveau, 50% de la membrane neuronale et est aussi un des principaux composés du tissu cardiaque.

2. Resvératrol : 2 doses/j 100mg/j ou 350mg/j
Stimule l’afflux sanguin jusqu’au cerveau et protège le cœur et inhibe la prolifération des adipocytes, active la sirtuine.

3. Curcuma longa : 3g/3f/j
 Anti-inflammatoire, anti-oxydant. Permet une meilleure cognition.

4. Huile de coco : 2cs/j (30ml)
Réduit l’inflammation.

6. Vitamine D3 :  5000UI/j puis 2000UI
favorise l’absorption calcium. Prévient ostéoporose. Fatigue des muscles.

7. Les probiotiques :
1 à 3 gélules/j à prendre jeun
Lactobacillus acidophilus, bifidus

C/ Activité physique

Pour développer ses capacités cérébrales.
Favorise l’irrigation du cerveau,
Apporte les nutriments essentiels pour la croissance et la protection des cellules.
Permet le contrôle de l’inflammation.
Augmente la sensibilité à l’insuline. Meilleure maitrise de la glycémie.
Accroissement de la taille du centre de la mémoire.
Augmente le taux de FNIC et abaisse l’appétit.
Développe de nouveaux réseaux et connexions synaptiques.

142 mn/s soit 20mn/j en 1 ou plusieurs activités dynamiques

D/ Sommeil 

Le cerveau est affecté par la qualité et le nombre d’heures de sommeil.
Il faut au minimum 7h d’affilées.

Le sommeil a une influence sur nos gènes.
Un manque de sommeil pendant 1 semaine perturbe le fonctionnement de 711 gènes y compris certains gènes impliqués dans le stress, l’inflammation, l’immunité et le métabolisme.

Les troubles au long terme :

Désorientation, Perte de mémoire, Encéphalopathie,
baisse de l’immunité, obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, dépression

Un mauvais sommeil engendre aussi des troubles de l’appétit car une hausse du taux de ghréline chez les hommes qui stimule l’appétit et suppression de la GLP-1 (glucagon-like pepetide-1) hormone qui supprime la faim chez la femme.

Le lien entre manque de sommeil et déclin cognitif et démence a été fait. Le bien être dépend du cycle circadien.
Ce rythme se met en place vers les 6 semaines du nourrisson et on le gardera tout au long de sa vie. Lorsque notre rythme n’est pas synchronisé avec le jour sidéral nous sommes fatigues.

Les personnes qui font les 3/8 ont un cycle considérablement perturbé et par conséquent ont un risque élevé de développer des maladies graves et de voir leur espérance de vie diminué.

Joue aussi un rôle sur la leptine, hormone découverte dans les adipocytes et qui a rôle essentiel dans les réactions inflammatoires et contrôle notre appétit. Fonctionnement extrêmement complexe. C’est elle qui décide si on a faim, si on doit stocker, bruler, contrôle la thyroïde, les systèmes nerveux sympathiques et parasympathiques.

Quand le taux de leptine est insuffisant, on mange trop. Elle fait partie des cytokines inflammatoires.
Le sucre développe la résistance à l’insuline mais aussi à la leptine.

Conclusion :

Comme vous avez pu le constater, notre organisme est complexe où tout est lié. Un grain de sable dans un rouage et ce sont des conséquences négatives en cascade sur plus ou moins long terme.

Il est temps de faire un choix :

Se faire plaisir par une alimentation qu’on nous propose toujours plus addictive et source de plaisir et continuer à fermer les yeux sur les risques encourus ou reprendre le pouvoir sur notre santé en nous alimentant en pleine conscience ?